La fouine (Martes foina) n'est généralement pas dangereuse pour l'homme, mais elle peut causer des nuisances. Voici quelques points à connaître :
Elle peut s'installer dans les greniers et causer des dégâts en grattant l'isolation ou en rongeant les câbles électriques, ce qui peut provoquer des courts-circuits et des incendies.
Elle laisse des excréments et une forte odeur d'urine.
La fouine aime ronger les câbles et durites sous les capots de voiture, ce qui peut entraîner des pannes ou des fuites dangereuses (freins, carburant, etc.).
Elle s’attaque rarement aux chiens et aux chats, mais peut tuer des poules ou d'autres petits animaux de basse-cour.
Elle peut être porteuse de parasites (puces, tiques) et de maladies comme la leptospirose, mais le risque de transmission à l’homme est faible.
Si vous avez des fouines chez vous, il est préférable d'utiliser des répulsifs naturels (odeurs fortes, ultrasons) ou de sécuriser les accès plutôt que de tenter de les piéger illégalement (elles sont protégées dans certains pays).
Cartographie de l'avancée des chenilles processionnaires du pin sur notre territoire
Classées nuisibles depuis avril 2022 (Décret n°2022-686), ces larves de papillons de nuit prolifèrent au point de menacer la santé humaine voire la flore, en provoquant notamment la défoliation des arbres qu’elles colonisent. Le danger provient de leurs poils, très urticants pour l’humain comme l’animal.
Les collectivités et les départements sont de plus en plus alertés par les Agences Régionales de Santé pour mettre en place les mesures nécessaires contre ces nuisibles urticants.
Leur avancée sur le territoire progresse d'année en année. Il est primordial de mettre en place une lutte et de proposer des solutions à nos collectivités, particuliers, entreprises.
Les premiers frelons sont deja dans nos jardins.
La quantité de venin injecté est de l'ordre 2 à 10 microgrammes pour la guêpe. Même ordre d'idée pour le frelon qui peut piquer plusieurs fois. L'inoculation de venin est intradermique. Le frelon a un dard long, le venin peut être injecté directement dans les vaisseaux sanguins, accélérant ainsi la réaction.
Un frelon asiatique
Chaque année, plusieurs personnes décèdent à la suite de piqûre de frelons asiatiques. Arrivés en France vers 2004, par paquebot, ces insectes ont proliféré au fil des années et envahi nos espaces verts. Moins connus que les guêpes ou les abeilles, ils sont pourtant bien présents sur la majeure partie du territoire et constituent une espèce nuisible et invasive.
Les frelons asiatiques sont très dangereux". En effet, contrairement aux guepes ou frelons européens, ils vont attaquer dès que l'humain va s'approcher du nid afin de défendre leur territoire. En ce qui concerne la piqûre, ce n'est pas la dose de venin d'une seule piqûre qui va être mortelle, mais c'est le nombre de piqûres qui va pouvoir tuer une personne ou lui provoquer une réaction allergique.
Comment différencier un frelon asiatique d'un frelon européen ? Tout d'abord par sa taille, le frelon asiatique se situe entre la guêpe et le frelon européen. Le frelon européen est l'insecte le plus gros. Mais aussi par sa couleur, le frelon asiatique est plus noir, avec une rayure orange sur le bout de l'abdomen et un petit triangle également sur la tête.
C'est l'une des guêpes la plus présente en France.
Les guêpes Polistes sont identifiées par le son de leur vol, leur vol et leurs longues pattes jaunes tendues à l'arrière en vol. On dirait des danseuses volantes !!!
Les Polistes se caractérisent par leur premier segment abdominal arrondi alors que pour les vespinés , il est plat. Les antennes des femelles présentent onze flagellomères alors qu'elles sont douze pour les mâles. La pointe des antennes est enroulée chez les mâles. Elles possèdent un petit lobe à la base des ailes postérieures. Elles mesurent de 14 à 16 mm.
Leur abdomen est glabre et nettement plus svelte et fuselé, à l'avant comme à l'arrière, que celui des vespinés.
- Petit lobe à la base des ailes postérieures.
- Pointe des antennes enroulée chez les mâles.
- Reines et ouvrières très difficiles à distinguer.
- Leur nid est constitué d'un seul rayon horizontal ou vertical, attaché au substrat par un pédoncule, fait d'un papier assez mince et jamais recouvert d'une enveloppe.
L'aiguillon est invisible car il est rétractible. Les mâles en sont dépourvus. Il est lisse, ce qui permet de le retirer une fois planté.
Les reines et ouvrières sont très difficiles à distinguer.
Leur nid caractéristique toujours aérien en forme de parasol est constitué d'un seul rayon horizontal ou vertical,mais e plus souvent orienté vers le bas, il est attaché au substrat par un fin pédoncule, fait d'un papier assez mince et jamais recouvert d'une enveloppe. Malgré son apparence fragile , ce nid aérien est très résistant. Sa taille dépasse rarement celle d'une main ouverte et contient entre 15 et 200 individus environ.0n le trouve souvent collé sous une tuile, sur une tige d'arbuste...
Le cycle de vie peut être divisé en quatre phases:
Phase d'émergence
Phase d'ouvrier
Phase reproductrice
Phase intermédiaire
Au printemps, la fondation du nid se fait par une seule fondatrice initiale. Elle construit un nid contenant de 20 à 30 cellules juxtaposées destinées à recueillir les oeufs. Après avoir construit la première cellule, elle construit les autres autour de la première de façon à former une construction hexagonale caractéristique.
La reine qui fonde la nouvelle colonie est souvent rejointe au printemps par d'autres jeunes reines. Ces auxiliaires, qui peuvent être de deux à six, ont un statut de subordonnées. Elles perdent graduellement leur capacité à se reproduire et, entre-temps, la vraie reine mange les œufs qu'elles pondent. Les auxiliaires ont tendance à se joindre à une reine issue de la même colonie qu'elles.
Approximativement deux mois après la fondation de la colonie, les premières ouvrières s'activent, dans une première phase, pour couver les oeufs et entretenir le nid. Les ouvrières finissent par devenir fertiles, et une nouvelle phase de développement de la colonie commence. À la fin de l'été, les femelles reproductrices se distinguent des ouvrières par l'accumulation de graisses protectrices destinées à passer l'hiver, et en modifiant leur biochimie. Un nombre limité d'ouvrières peut devenir fertile, cette classe est appelée Gyne, ce nombre varie en fonction des espèces.
Durant la phase dite « intermédiaire » vers la fin de l'été, les reproductrices et les mâles s'accouplent. Les nids sont alors négligés. En automne, La colonie se disperse avant l'hivernage, cherchant un lieu où passer l'hiver (hibernaculum) pour redémarrer, au printemps, un nouveau cycle d'une ou plusieurs colonies. La P. dominulus se regroupe habituellement par groupe d'une cinquantaine, dans d'anciens nids. Par contre, Les ouvrières et les mâles ne résistent pas au froid et disparaissent dès les premières gelées..
Toutes les espèces de Polistes sont prédatrices, et elles peuvent consommer un grand nombre de chenilles et sont donc considérées comme utiles.
Cette espèce est très sociale. Elles ont une préférence innée pour placer leurs nids dans les bâtiments. Relativement pacifiques, elles n'attaquent l'homme que si elles doivent défendre leur nid.